[RP] Malstedt : Le Village

La rouquine pénétra dans l'établissement, en jetant un coup d'oeil soupçonneux à droite et à gauche.

"Bon... eh bien servez moi un déjeuner alors..."

Elle retourna s'asseoir à la table de la précédente soirée.

Gamli après avoir réalisé la situation lança :

Hé bien ! Voilà un réveil des plus efficace !
Mangeons pour nous remettre de nos émotions !

Jeromir ote son "coup de poing" et le remet dans sa poche.
Il descend alors et s'addresse au tavernier:

"Patron! Un déjeuner s'il vous plait"

L'homme prend alors place à une table libre et attend patiemment son repas

Hathor se leva après une longue nuit de sommeil bien mérité. Malgré le bruit, il n'avait pas voulu se lever, profitant des derniers moments de quiétude.
Il se leva, pris ses affaires doucement, s'étira, puis descendit tranquillement l'escalier. Il y vit les mêmes personnes que la veille. Il alla au comptoir et demanda :
" Un petit dejeuner s'il-vous-plait."

"Eh bien un grand merci pour ce déjeuner Aubergiste!
Les trois importuns de ce matins n'ont pas l'air d'avoir fait trop de dégats ?"

Sa phrase finie, Jeromir attaque sa première miche de pain accompagnée de lait.

Rowana prit du café, du lait, mélangea les deux, et attaqua son pain.

Vous avez l'air bien en joie ce matin aubergiste. Les attaques sont elles si courrantes par ici?

Les attaques de bandit non, car ils me connaissent, mais ceux qui m'ont rendu visite voulais prélever un impôt supplémentaire en fonction du nombre de personne que j'avais hier soir dans ma taverne...

Je leur ai juste signifié mon désaccord, et je peux vous assurez que celà fait du bien

Un impot sur le nombre de personne?
Rowana ouvrit de grands yeux puis les plissa.
Je ne suis pas sure de saisir la logique. Vous avez une capacité maximale d'hebergement. S'il veulent vraiment vous imposer qu'ils le fassent dessus. Quel interret ont ils a vous imposer au nombre de personnes que vous hebergez par nuit.

Jeromir interrompt son repas et relève la tête:

"Mais qui ça 'ILS' ?
Qui donc se permet de tenter de vous taxer induement?"

Il n'attend pas la réponse pour entamer une nouvelle miche de pain frais

Valentina arriva au comptoir et entendi la conversation, pris le petit dejeuner que le tvernier lui tendi

"Bonjour, et merci pour le petit déjeuner.

je pense que par "ils" vous entendez monsieur le tavernier le pouvoir régent actuel.

Vu comment sont les maisons et l'état du village il est clair qu "ils" s'occupent plus de leur stock et de leur pouvoir que des gens pour lesquels "ils" doivent protection et aide."

Valentina se mi a manger son petit déjeuner et rajouta en se tournant vers tout le monde

"mais au fait je ne me suis pas présenter je m'appel : Valentina Vasari, enchantée de faire votre connaissance"

Puis Valentina se remis a manger

Gami engloutissait son repas du matin.
Il prit tout de même le temps de répondre entre deux bouchées

Enchantée Valentina !

Après quoi il posa son bol et dit à l’Aubergiste :

Si nous parlons bien du fameux Barron, cette intervention de ce matin ne fait que m’encourager à accepter votre offre !

Il marqua une légère pause … puis reprit son bol qu’il vida d’un trait.

La jeune noble declara alors à haute et intelligible voix :

"Privilège du sang que de lever des impôts.Sans que la roture ait quoique que ce soit à y redire."

Elle sembla refléchir un court instant.

"Mais je suis sûr que votre Baron n'est que le fils d'un batard et d'une fille de joie. Et je sens que je le hais. Vous devriez lui faire comprendre plus clairement encore qu'il n'a qu'une chose à faire, c'est de se retirer dans les jupes de sa mère, ou mourir..."

Elle avait dit ça l'air de rien, mais ses yeux brûlait d'une certaine colère apparemment.

Jeromir manque de s'etouffer en buvant son lait, il tousse violement, une fois son souffle retrouvé il s'adresse à la jeune fille richement vétue:

"Eh bien! On peut dire que vous avez le jugement rapide vous! Comme ça, sans même le connaitre, vous avez déjà votre opinion tranchée sur ce baron. Sans même savoir si il est bien à l'origine de l'incident de ce matin d'ailleurs!"

Puis s'adressant à tout le monde:

"Personnellement, je serais vous, j'y réfléchirais à deux fois avant d'envisager de m'en prendre aux autorités locales...
Surtout en en sachant aussi peu..."

L'homme n'attend pas les reactions et s'attache à entamer une nouvelle miche pour achever son copieux petit déjeuner

La rouquine fronça les sourcils.

"Je ne profère pas au hasard. Et j'encourage tout le monde à s'en prendre aux autorités en général. Elles sont la cause des ennuis, sinon elles les auraient reglé il y a longremps."

Malgré ses paroles extrémistes, et ses attitudes déplacées, elle dégagait une aura charismatique certaine alors qu'elle s'exprimait.

Hathor regarda les personnes ici présentes, et leur parla pour la 1ere fois depuis son arrivée :
" Parlez moins fort, j'aimerais manger tranquillement, merci. "

Jeromir s'adresse au nouvel intervenant, un sourire se dessinant sur son visage:

"eh bien! Si vous semblez avoir le sommeil lourd, à ce que je vois vous avez avez aussi le reveil bien aigre!"

puis revenant à la jeune femme

"Votre attitude est bien téméraire et pourrait vous valoir bien des ennuis, croyez moi... Je serais vous, j'apprendrais à tenir ma langue sur ce type de sujets, au moins en public. le privilège de l'autorité est aussi de pouvoir engeoler à leur guise les contestataires et autres fauteurs de troubles".

L'homme avale d'une bouchée le reste de sa miche et boit le reste de lait d'un trait. Son déjeuner terminé, il s'étire.

La jeune noble a un ricannement méprisant :

"Et vous croyez que je suis venu m'enterrez ici par plaisir ? Je sais très bien que ce que je dis ne plait pas ! Je suis interdit de séjour à Altdorf et Nuln pour incitation à l'émeute !!"

Elle affichait un large et magnifique sourire.

Ayant fini de s'étirer, Jeromir s'adresse de nouveau à la jene noble pleine d'arrogance

"Quelle arrogance mademoiselle!!! Estimez vous heureuse d'avoir été dans une grande ville, c'est ce qui vous a surement vallu de n'être que bannie! je doute qu'un seigneur local d'une region aussi perdue que celle-ci ne s'embarrasse d'autant d'égard. Les methodes loin des belles cités sont en général bien plus radicales ou expéditives. Mais bon, pour ce que cela me concerne..."

Sur ces paroles, il se lève et va au comptoir:

"Je te dois combien Tavernier?"